Emmanuel Scarpa

drummer / composer / improviser

fricassée de maris

MYTHES ÉROTIQUES D'AMAZONIE



Chloé Bégou
- mise en espace et jeu
Raphaèle Biston et Antoine Arnera - composition

Ensemble Op. Cit
Clélia Bobichon - clarinette basse
Laure Beretti - harpe
Grégory Ballesteros - piano
Emilie Martin - contrebasse
Emmanuel Scarpa - batterie & percussions

Jocelyn Prestat - son
Kamille Fau - lumière

D’après
Fricassée de maris
de Betty Mindlin
et des narrateurs indigènes brésiliens
Traduit du brésilien par Jacques Thieriot
Editions Métailié - Paris

 
« Il y a des âmes qui errent la nuit dans la forêt et les villages, ce sont les Epaïtsit. Elles ne fréquentent pas les autres âmes, les Pabit au Patopkia le pays des morts.»

« Il fallait oser s’attaquer à cette Moqueca de Maridos… La comédienne Chloé Bégou et l’ensemble musical Op.Cit de Guillaume Bourgogne se sont lancés dans l’aventure et ont décidé de porter à la scène et de mettre en musique ces contes hallucinants et cocasses.

La comédienne-chamane, de rouge vêtue devant son micro, interprète quelques une de ces légendes amérindiennes, telle une soliste virtuose au milieu d’un ensemble instrumental éclectique à mi-chemin entre la formation de jazz et l’ensemble contemporain.

On est happé dès le début du spectacle avec la même fascination que celle d’un enfant qui plonge dans les contes merveilleux qu’on lui raconte. On se régale de ces histoires de femmes, de plaisir charnel, de maris jaloux, de guerre des sexes, de vengeances cruelles, de têtes volantes, de femmes- oiseaux, d’esprits libidineux, etc. comme si tout cela allait de soi, coulait de source et ponctuait naturellement le quotidien de ces peuples amazoniens.

Fricassées de maris est un spectacle musical hors-norme, savoureux et drôle, cru et cruel, à mi-chemin entre l’art du récit et le théâtre musical, qui fait planer une atmosphère saturée dans laquelle le récit et la musique ne se distinguent plus, où la voix, les sons, les timbres, le souffle s’enchevêtrent pour nous emmener au cœur de la forêt et convoquer la magie de chaque conte proposé dans une forme de surréalisme tropical, où la frontière s’estompe entre le réel et le surnaturel, l’ordinaire et l’extraordinaire, le monde des vivants et celui des esprits.»

Benoit Thiebergien, directeur artistique du CIMN – Festival Les détours de Babel